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Notícias // Les universités passées en revue - Reid met tout sur la table, sauf les frais de scolarité


Les universités passées en revue - Reid met tout sur la table, sauf les frais de scolarité
PC
Édition du samedi 6 et du dimanche 7 décembre 2003

Québec - Il n'y aura pas de hausse des frais de scolarité dans les universités, a confirmé hier le ministre de l'Éducation, Pierre Reid.

Le gel des frais de scolarité sera maintenu pendant notre mandat», a dit le ministre Reid, en rendant public un document qui servira de base aux discussions sur la qualité, l'accessibilité et le financement des universités québécoises.

La commission parlementaire de la Culture se penchera dès le 17 février prochain sur une ambitieuse revue du milieu universitaire québécois et de son financement. Tous les groupes et individus intéressés par le dossier pourront s'y faire entendre, à condition d'avoir soumis leur mémoire par écrit à la commission parlementaire au plus tard le 6 février 2004.

Tous les sujets, sauf le gel des frais de scolarité, seront sur la table, a expliqué M. Reid.

L'affaiblissement de l'un ou l'autre des éléments -- qualité, accessibilité, financement -- risquerait de mettre en péril les avantages comparatifs que les universités québécoises ont pu acquérir au cours des récentes décennies», mentionne le document du ministre.

Le but du gouvernement est «d'appuyer les universités québécoises pour qu'elles améliorent leur position concurrentielle».

Le document souligne aussi que l'étudiant doit être placé au coeur même du projet universitaire. «Les étudiants sont les premiers artisans de leur réussite, mais ils doivent évoluer dans un environnement qui soutient leurs ambitions».

Parmi les données intéressantes à noter, signalons que 83,2 % des étudiants persévèrent dans leurs études après un an à l'université. Ce taux n'était que de 78,7 % en 1993.

Après six ans d'études, le taux de diplomation est de 73 %.

Le diplôme universitaire est un adjuvant très efficace pour se trouver un emploi. Le taux de chômage chez les bacheliers universitaires est de 4 %, contre 10,7 % chez les jeunes non diplômés du même âge.

Il y a sept universités au Québec, soit Laval, Montréal, Bishop's, Concordia, Sherbrooke, McGill et l'Université du Québec. Cette dernière est composée d'une douzaine de constituantes.

Il y a dans les universités du Québec 204 000 étudiants québécois inscrits, en plus de 23 000 étudiants provenant du reste du Canada et 19 000 étudiants étrangers.

Au Québec, 14 % de la population détient un diplôme universitaire, contre 15,4 % dans le reste du Canada et 17,5 % en Ontario.

L'endettement moyen d'un étudiant québécois au sortir de l'université est de 13 100 $, soit beaucoup moins qu'en Ontario, où il est de 22 700 $.

En 2001-02, le gouvernement québécois a investi 1,6 milliard pour le financement des universités québécoises.

Par ailleurs, réagissant au document de consultation, la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) s'interroge sur les intentions gouvernementales en éducation universitaire. La FEUQ se demande si les sommes additionnelles promises par le gouvernement Charest, soit 240 millions, seront au rendez-vous.

Le ministre peut-il encore nous confirmer qu'il investira 240 millions récurrents dans les universités ?, a demandé Pier-André Bouchard St-Amant, vice-président de la FEUQ, en faisant référence aux dernières sorties publiques du ministre des Finances.

Suzanne de Foy
Directrice
Marketing et services aux clients, Québec
Réseau des Centres d'éducation canadiens

et pour étudiants: www.etudiezcanada.ca  ou www.studycanada.ca

 

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